Greewashing : Lutte européenne contre les allégations environnementales trrompeuses

Les eurodéputés viennent de voter pour mettre fin au greenwashing des étiquettes et publicités. Cette action vise à éliminer les affirmations vertes mensongères, les labels fantaisistes et les bilans climatiques douteux qui inondent souvent les produits et services sur le marché. Cette mesure, soutenue par une majorité significative (467 voix pour, 65 contre, 74 abstentions), est un pas important vers une réglementation plus stricte en matière d’étiquetage environnemental.

Selon le rapporteur, l’eurodéputé Andrus Ansip : « Il est nécessaire de rétablir la confiance des consommateurs, d’apporter de la clarté juridique aux entrepreneurs et de l’égalité de concurrence ».

Les défis de l’étiquetage écologique

Cette décision fait suite à une série de constats alarmants concernant les allégations environnementales trompeuses. Des étiquettes comme « produit vert » ou « 100% naturel » sont désormais interdites en vertu de l’accord validé par le Parlement européen. Cependant, les eurodéputés vont plus loin en proposant d’interdire toutes les affirmations environnementales non étayées par des faits concrets. Cela inclut des déclarations telles que « livraison neutre en CO2 » ou « biodégradable », qui devront désormais être vérifiées et justifiées.

Transparence et sanctions dissuasives

Le texte adopté exige que les allégations écologiques soient étayées par des données scientifiques récentes et transparentes. Les entreprises devront faire contrôler le bien-fondé de leurs affirmations par des vérificateurs indépendants accrédités. En cas d’infraction, des sanctions dissuasives seront imposées, telles que des amendes pouvant atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires annuel. Cette mesure vise à décourager les pratiques de greenwashing et à garantir une publicité et un étiquetage plus honnêtes.

Pascal Canfin, président de la commission Environnement, déclare : « La protection de l’environnement n’est pas un jeu ».

Vers un étiquetage environnemental plus transparent

Cette nouvelle réglementation représente un pas important vers une transparence accrue dans l’étiquetage environnemental. Les entreprises devront être transparentes quant à l’impact environnemental de leurs produits et services. Les consommateurs pourront ainsi prendre des décisions d’achat plus éclairées, en se basant sur des informations fiables et vérifiées. Cette mesure est saluée par les ONG environnementales comme un pas important vers une publicité et un étiquetage plus transparents.

Face aux « messages vagues, trompeux ou infondés », « nous sonnons la fin de la récré en imposant la vérification », a réagi Pascal Canfin.

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